Un an d’attente, un cœur en espérance : mon hiver en PMA

Décembre 2024.
Nous franchissions de nouveau la porte du centPMA, le cœur chargé d’espoir.

Décembre 2025.
Un an plus tard, nous y voilà encore… mais toujours pas de deuxième enfant en vue.

Quand je regarde en arrière, je vois une année marquée par un parcours de PMA intense : des rendez-vous médicaux qui s’enchaînent, des examens, des protocoles, des piqûres et tant d’attente. Et, au milieu de ce chemin parfois si lourd, tant d’annonces de grossesses.
Celles qui piquent un peu.
Celles des amies qui accueillent leur deuxième ou troisième enfant alors qu’elles ont accouché après moi.
Celles pour qui tout semble si simple, si naturel.

Ce sont des amies que j’aime profondément, et je me réjouis sincèrement pour elles. Elles ont le droit d’être heureuses, et je suis reconnaissante de voir leurs familles s’agrandir.
Mais… au fond de moi, en cette période de Noël, une douce nostalgie s’installe. Comme une petite fissure qui s’ouvre à nouveau. L’injustice de l’infertilité me frappe encore en plein cœur.
Pourquoi est-ce si compliqué ?
Pourquoi ce bonheur, celui d’accueillir un enfant, semble-t-il parfois si inaccessible ?
Notre parcours n’est qu’une suite d’obstacles à surmonter.

Oui, 2025 a été une année remplie de beaux moments.
Oui, je suis profondément reconnaissante pour notre famille, et pour notre fille, ce merveilleux cadeau arrivé après des années de combat.
Mais il y a ce « mais » qui demeure… ce désir qui persiste, qui murmure encore.

Alors j’aimerais te dire, à toi qui traverses peut-être quelque chose de semblable :
Tu n’es pas seule.

Comment tirer un sens de cette attente ?
Comment tenir bon dans ce chemin parfois si rude ?

Peut-être en choisissant la reconnaissance : regarder ce que tu as déjà, plutôt que ce qui manque encore.
Peut-être en chérissant ces instants précieux avec ceux que tu aimes.
Les amitiés sont des perles rares.
Sois généreuse, souris, aime, donne…
Mais n’oublie pas non plus de te préserver. De t’offrir ton cocon. De poser tes limites, doucement, sans culpabilité.

Et au milieu de tout cela, laisser résonner cette promesse :

« Car je connais les projets que j’ai formés pour vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et une espérance. »
— Jérémie 29:11

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